Château
Sainte Eulalie

Notre histoire

Isabelle Coustal aime raconter qu’elle et Laurent, son mari, ont eu un coup de cœur pour le château Sainte-Eulalie à leur première visite, alors qu’ils étaient étudiants en œnologie à Toulouse en 1985. « Dix ans après, avec trois enfants, on a décidé de s’installer, on a cherché sérieusement et quand on a appris, presque incidemment, que la propriété était à vendre, même si c’était plus grand que ce que nous avions prévu, 25 hectares, nous n’avons pas hésité ».

La famille a donc quitté Bordeaux et la sécurité d’emplois sûrs, pour oser l’aventure à La Livinière. Avec une ardeur telle que, à peine deux ans plus tard, les Coustal ont « raclé les fonds de tiroir » pour acquérir les dix hectares de leur voisin. « On a replanté à partir de 2000, de la syrah notamment, mais on a gardé les vieux grenaches et carignan. Et on s’est familiarisés avec ces sols très caillouteux, du calcaire tendre riche en manganèse, où la roche-mère n’est jamais loin, mais joue le rôle d’éponge, emmagasine l’eau de pluie, la restitue en été. Il y a des sources aussi. Même en année sèche, la vigne ne souffre pas. Au début, on hésitait un peu, mais on ne vendange pas avant le 20 septembre ; notre œnologue, Mathieu Dubernet, nous a convaincus que, même à 250 mètres, nous étions sur un terroir d’altitude. Indépendamment de la météo, ce terroir impose sa marque sur la durée : la fraîcheur, le charme et l’élégance. Les dégustations verticales sur vingt ans le confirment ».